Burn-out : Quand le corps dit « stop »

Burn-out : quand l’épuisement devient un signal d’alarme

Vous vous sentez vidé dès le réveil ? Physiquement et mentalement ? Vous fonctionnez en mode automatique, sans joie ni motivation ?
Dans ce cas, il est possible que votre corps vous envoie un message clair.
En effet, cela peut être le signe d’un burn-out.

Aujourd’hui, ce phénomène touche de plus en plus de personnes.
Et pourtant, il reste mal compris.
Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas une simple fatigue.
C’est bien plus que cela : un effondrement intérieur qui mérite une vraie attention.

 


Ce n’est pas juste de la fatigue

Le burn-out s’installe progressivement.
Comme une bouilloire, il monte doucement en pression… jusqu’à déborder.
Souvent, les premiers signaux sont ignorés.

Par exemple :

  • une fatigue qui ne passe pas,

  • des troubles du sommeil répétés,

  • une irritabilité nouvelle,

  • ou au contraire, une forme d’indifférence,

  • des douleurs physiques sans cause médicale identifiable.

En d’autres termes, le corps parle quand l’esprit ne peut plus suivre.
C’est pourquoi, ces signes doivent être pris au sérieux.

 


Les 3 grandes dimensions du burn-out

D’abord, l’épuisement émotionnel : vous vous sentez vidé(e), sans force pour affronter la journée.

Ensuite, la dépersonnalisation : vous vous détachez de votre travail, devenez cynique ou indifférent.

Enfin, la perte de sens : vous avez l’impression de ne plus être efficace ou utile.

Ainsi, le burn-out agit à plusieurs niveaux.
C’est ce qui le rend si lourd à porter.

 


Pourquoi en arrive-t-on là ?

Nos sociétés modernes valorisent la productivité à tout prix.
De plus, elles encouragent la performance et la disponibilité permanente.

Cependant, ce rythme ne respecte ni le corps ni l’esprit.
Ajoutez à cela :

  • la peur de l’échec,

  • l’envie de ne pas décevoir,

  • l’hyperconnexion,

  • ou encore la difficulté à poser ses limites…

Et vous obtenez un cocktail explosif.
Par conséquent, le corps finit par lâcher.

 


Comment s’en sortir ?

Heureusement, il est possible de se relever.
Mais pour cela, il faut d’abord accepter de s’arrêter.

Se reposer
Avant toute chose, vous avez besoin de récupérer.
Pas seulement un week-end, mais un vrai repos réparateur.

Écouter ses besoins
Ensuite, il est essentiel de se reconnecter à soi.
Que ressentez-vous vraiment ?
Quels sont vos besoins ?
Jusqu’où pouvez-vous aller sans vous trahir ?

Retrouver du sens
En thérapie, nous explorons les croyances qui vous poussent à dépasser vos limites.
Par exemple : “je dois être parfait”, ou “je ne peux pas dire non”.

Apprendre à poser des limites
Dire non ne signifie pas décevoir.
C’est au contraire un acte de respect envers soi-même.
De plus, cela permet de préserver son énergie.

 


Et après ?

Certaines personnes reprennent le travail avec de nouvelles limites.
D’autres, choisissent un nouveau chemin.
Dans tous les cas, il n’y a pas de solution unique.

Ce qui compte, c’est de trouver ce qui vous correspond.
C’est pourquoi, la thérapie peut vous aider à :

  • comprendre ce qui a mené au burn-out,

  • identifier vos ressources,

  • reconstruire votre confiance,

  • prévenir les rechutes.

Ainsi, le burn-out devient une étape de transformation.
Pas une fin, mais peut-être un nouveau départ.

5 allumettes 3 non consumées 1 consumée 1 avec un petit bourgeon sur le côté
Photo de Tangerine Newt 
5 allumettes 3 non consumées 1 consumée 1 avec un petit bourgeon sur le côté
Photo de Tangerine Newt 

Gérald Meyer

Gérald Meyer Psychopraticien auprès des adultes, adolescents, couple et famille