Le deuil est une expérience universelle et pourtant profondément intime.
Lorsqu’on perd un être cher, un emploi, une relation ou même une partie de soi, c’est tout notre monde qui peut vaciller.
En tant que psychopraticien, j’accompagne souvent des personnes qui se sentent submergées par cette vague de douleur.
Pourtant, il n’y a pas vraiment de mode d’emploi.
Le deuil, bien au-delà des étapes classiques
Dans diverses lectures sont mentionnées les « 5 étapes du deuil » (déni, colère, marchandage, dépression, acceptation) et/ou des « 4 étapes » (choc / sidération, recherche / fuite, destructuration, restructuration)
La réalité est bien plus nuancée.
Certains vivent ces phases dans le désordre, d’autres n’en expérimentent qu’une partie, et c’est OK.
En cabinet, je rencontre des personnes qui ne comprennent pas leur comportement (manque ou trop plein d’émotion, distanciation, etc).
Il y a donc votre deuil, avec son rythme, ses silences et ses tempêtes. L’important n’est pas de « tourner la page » rapidement, mais d’apprendre à vivre avec cette absence, jour après jour.
Les visages multiples du chagrin
Le deuil ne se manifeste pas uniquement par de la tristesse. Par exemple, il peut aussi prendre la forme de :
– Colère (envers soi, les autres, ou même la personne disparue
– Culpabilité (« Si j’avais fait ceci ou cela… »)
– Engourdissement émotionnel (une impression de ne plus rien ressentir)
– Symptômes physiques (fatigue intense, troubles du sommeil, perte d’appétit) Ces réactions, aussi déroutantes soient-elles, font partie du processus.
Les accueillir sans jugement. La douleur du deuil est le prix de l’amour qu’on a porté à ce qui n’est plus.
Comment accompagner un proche en deuil (ou se faire aider) ?
Si vous soutenez une personne endeuillée :
– Évitez les « Il faut passer à autre chose » ou « C’est la vie ». Privilégiez un simple « Je suis là ».
– Proposez une présence discrète : parfois, faire les courses ou prendre un café en silence compte plus que les grands discours.
– Acceptez que vous ne pouvez pas « réparer » sa peine, et c’est très bien ainsi.
Si vous traversez un deuil :
– Donnez-vous le droit de ressentir tout ce qui vient, même si ça semble contradictoire.
– Cherchez des rituels qui vous apaisent : écrire une lettre, planter un arbre, créer un album photo…
– Considérez l’aide d’un professionnel ou d’un groupe de parole si le poids devient trop lourd.
Quand le deuil se complique
Parfois, la douleur ne s’allège pas avec le temps. On parle alors de deuil compliqué ou deuil pathologique : insomnies persistantes, incapacité à reprendre le cours de sa vie après des mois, sentiment que « rien n’a de sens ».
C’est un signe qu’un accompagnement thérapeutique pourrait vous aider.
Et la vie après ?
On ne « guérit » jamais complètement d’un deuil. On apprend à vivre avec.
Petit à petit, les souvenirs deviennent moins douloureux et plus précieux. On retrouve la capacité de rire, d’aimer, de projeter – non pas en « oubliant », mais en intégrant cette absence à notre histoire.

Le deuil est une expérience universelle et pourtant profondément intime.
Lorsqu’on perd un être cher, un emploi, une relation ou même une partie de soi, c’est tout notre monde qui peut vaciller.
En tant que psychopraticien, j’accompagne souvent des personnes qui se sentent submergées par cette vague de douleur.
Pourtant, il n’y a pas vraiment de mode d’emploi.
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Le deuil, bien au-delà des étapes classiques
Dans diverses lectures sont mentionnées les « 5 étapes du deuil » (déni, colère, marchandage, dépression, acceptation) et/ou des « 4 étapes » (choc / sidération, recherche / fuite, destructuration, restructuration)
La réalité est bien plus nuancée.
Certains vivent ces phases dans le désordre, d’autres n’en expérimentent qu’une partie, et c’est OK.
En cabinet, je rencontre des personnes qui ne comprennent pas leur comportement (manque ou trop plein d’émotion, distanciation, etc).
Il y a donc votre deuil, avec son rythme, ses silences et ses tempêtes. L’important n’est pas de « tourner la page » rapidement, mais d’apprendre à vivre avec cette absence, jour après jour.
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Les visages multiples du chagrin
Le deuil ne se manifeste pas uniquement par de la tristesse. Par exemple, il peut aussi prendre la forme de :
– Colère (envers soi, les autres, ou même la personne disparue
– Culpabilité (« Si j’avais fait ceci ou cela… »)
– Engourdissement émotionnel (une impression de ne plus rien ressentir)
– Symptômes physiques (fatigue intense, troubles du sommeil, perte d’appétit) Ces réactions, aussi déroutantes soient-elles, font partie du processus.
Les accueillir sans jugement. La douleur du deuil est le prix de l’amour qu’on a porté à ce qui n’est plus.
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Comment accompagner un proche en deuil (ou se faire aider) ?
Si vous soutenez une personne endeuillée :
– Évitez les « Il faut passer à autre chose » ou « C’est la vie ». Privilégiez un simple « Je suis là ».
– Proposez une présence discrète : parfois, faire les courses ou prendre un café en silence compte plus que les grands discours.
– Acceptez que vous ne pouvez pas « réparer » sa peine, et c’est très bien ainsi.
Si vous traversez un deuil :
– Donnez-vous le droit de ressentir tout ce qui vient, même si ça semble contradictoire.
– Cherchez des rituels qui vous apaisent : écrire une lettre, planter un arbre, créer un album photo…
– Considérez l’aide d’un professionnel ou d’un groupe de parole si le poids devient trop lourd.
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Quand le deuil se complique
Parfois, la douleur ne s’allège pas avec le temps. On parle alors de deuil compliqué ou deuil pathologique : insomnies persistantes, incapacité à reprendre le cours de sa vie après des mois, sentiment que « rien n’a de sens ».
C’est un signe qu’un accompagnement thérapeutique pourrait vous aider.
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Et la vie après ?
On ne « guérit » jamais complètement d’un deuil. On apprend à vivre avec.
Petit à petit, les souvenirs deviennent moins douloureux et plus précieux. On retrouve la capacité de rire, d’aimer, de projeter – non pas en « oubliant », mais en intégrant cette absence à notre histoire.


Le deuil est une expérience universelle et pourtant profondément intime.
Lorsqu’on perd un être cher, un emploi, une relation ou même une partie de soi, c’est tout notre monde qui peut vaciller.
En tant que psychopraticien, j’accompagne souvent des personnes qui se sentent submergées par cette vague de douleur.
Pourtant, il n’y a pas vraiment de mode d’emploi.
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Le deuil, bien au-delà des étapes classiques
Dans diverses lectures sont mentionnées les « 5 étapes du deuil » (déni, colère, marchandage, dépression, acceptation) et/ou des « 4 étapes » (choc / sidération, recherche / fuite, destructuration, restructuration)
La réalité est bien plus nuancée.
Certains vivent ces phases dans le désordre, d’autres n’en expérimentent qu’une partie, et c’est OK.
En cabinet, je rencontre des personnes qui ne comprennent pas leur comportement (manque ou trop plein d’émotion, distanciation, etc).
Il y a donc votre deuil, avec son rythme, ses silences et ses tempêtes. L’important n’est pas de « tourner la page » rapidement, mais d’apprendre à vivre avec cette absence, jour après jour.
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Les visages multiples du chagrin
Le deuil ne se manifeste pas uniquement par de la tristesse. Par exemple, il peut aussi prendre la forme de :
– Colère (envers soi, les autres, ou même la personne disparue
– Culpabilité (« Si j’avais fait ceci ou cela… »)
– Engourdissement émotionnel (une impression de ne plus rien ressentir)
– Symptômes physiques (fatigue intense, troubles du sommeil, perte d’appétit) Ces réactions, aussi déroutantes soient-elles, font partie du processus.
Les accueillir sans jugement. La douleur du deuil est le prix de l’amour qu’on a porté à ce qui n’est plus.
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Comment accompagner un proche en deuil (ou se faire aider) ?
Si vous soutenez une personne endeuillée :
– Évitez les « Il faut passer à autre chose » ou « C’est la vie ». Privilégiez un simple « Je suis là ».
– Proposez une présence discrète : parfois, faire les courses ou prendre un café en silence compte plus que les grands discours.
– Acceptez que vous ne pouvez pas « réparer » sa peine, et c’est très bien ainsi.
Si vous traversez un deuil :
– Donnez-vous le droit de ressentir tout ce qui vient, même si ça semble contradictoire.
– Cherchez des rituels qui vous apaisent : écrire une lettre, planter un arbre, créer un album photo…
– Considérez l’aide d’un professionnel ou d’un groupe de parole si le poids devient trop lourd.
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Quand le deuil se complique
Parfois, la douleur ne s’allège pas avec le temps. On parle alors de deuil compliqué ou deuil pathologique : insomnies persistantes, incapacité à reprendre le cours de sa vie après des mois, sentiment que « rien n’a de sens ».
C’est un signe qu’un accompagnement thérapeutique pourrait vous aider.
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Et la vie après ?
On ne « guérit » jamais complètement d’un deuil. On apprend à vivre avec.
Petit à petit, les souvenirs deviennent moins douloureux et plus précieux. On retrouve la capacité de rire, d’aimer, de projeter – non pas en « oubliant », mais en intégrant cette absence à notre histoire.
